Les jours passent et se ressemblent. Pas une seule journée sans agressions verbales ou physiques envers le personnel. Les collègues subissent à chaque service les méfaits de la surpopulation carcérale.
Tout est prétexte pour partir aux conflits : matelas au sol (140 à ce jour), promiscuité, chaleur, et tout autres mesquineries.
Le 30 juillet 2024, nous avons dépassé ce stade.
La détenue R. en ouverture à deux avec un gradé depuis son arrivée, condamnée pour des violences, avec un profil psy connu et un comportement hétéro agressif ++, est passé à l’acte SANS RAISON. Elle a agressé de la façon la plus humiliante notre collègue qui lui servait le repas du soir : un crachat en plein visage, suivi d’insultes.
Heureusement que la présence des personnels a permis que l’incident n’aille pas plus loin.
L’intervention des collègues en tenue pare-coups a été nécessaire face à cette enragée qui ne s’est pas laissé faire pour sa mise en prévention.
Le bureau local FO Justice attire l’attention de l’Administration pénitentiaire ainsi que de la magistrature sur cet état de fait :
Tous les bâtiments (MAH, MAF, Arrivants) sont pleins à craquer et il y a un risque d’incident à chaque ouverture de porte.
STOP-ÉCROU
Le bureau local FO Justice souhaite un prompt rétablissement à la collègue touchée dans son intégrité physique et lui apporte tout son soutien.
Le bureau local FO justice exige une sanction pénale et disciplinaire.
Le bureau local FO Justice exige le transfert de cette détenue rapidement
Le bureau local FO Justice félicite l’ensemble des collègues qui chaque jour travaille dans des conditions extrêmement difficiles et continue à faire face. Mais jusqu’à quand ?