Samedi dernier, le détenu R. déclare avoir avalé des lames de rasoir. Après un appel au SAMU, il est décidé de l’extraire au CH de Riom accompagné de trois agents non armés.

Suite à des appels reçus à l’établissement provenant de la famille de ce détenu, sa mère serait au courant de son extraction à l’hôpital…

Expérimenté, le gradé prévient alors le commissariat de Riom qui dépêche une patrouille sur les lieux pour assurer la sécurité de l’escorte.

Arrivé à l’hôpital, la présence de personnes de la communauté des gens du voyage est confirmée. Après un examen au scanner, il s’avère qu’aucune lame de rasoir n’a été avalée !!!

Le détenu avoue dans le box d’attente avoir préparé son évasion en simulant une ingestion de lames de rasoir pour partir avec sa famille qui l’attendait sur place.

L’escorte décide alors de mettre fin à la mission et de réintégrer l’établissement le plus rapidement possible sous la pression de 4 individus qui voulaient extraire le détenu par la force.

Sans le sang froid et la rigueur des agents sur place à l’hôpital, le détenu R. serait dans la nature !!!

Grâce au professionnalisme et à l’expérience du gradé qui a appelé les forces de l’ordre, car il pressentait un mauvais coup de la part de ce détenu, une tentative d’évasion a été déjouée.

Sans l’appuie de nos collègues policiers de Riom, la sécurité des agents auraient pu être compromise lors de ce « coup monté ».

Le Syndicat local FO JUSTICE demande des félicitations pour le gradé et les agents qui ont, par leur professionnalisme, fait échouer cette tentative d’évasion délibérée et planifiée.

Le Syndicat local FO JUSTICE réaffirme l’importance d’évaluer la dangerosité des détenus en adaptant les niveaux d’escorte aux profils hébergés.

Le Syndicat local FO JUSTICE exige la priorisation des personnels (ELSP) formés et armés sur les extractions médicales afin de dissuader toute tentative d’évasion future et assurer la sécurisation de l’escorte.

Le Syndicat local FO JUSTICE rappelle que les extractions médicales sont aussi un enjeu de sécurité publique. Elles constituent un risque majeur pour les personnels s’ils sortent sans arme ou sans renfort des forces de l’ordre quand les circonstances l’exigent.