Ce week-end prouve malheureusement à ceux qui en doutent encore que OUI à RIOM il y a une prison… et ça commence à chauffer chez les auvergnats !!!
Bien loin des programmes spécifiques de prise en charge (RESPIRE et autres), du surveillant acteur, de la gestion des poules et des abeilles dans les zones neutres et plus généralement de la « réinsertion active », la violence de la population carcérale reprend sa place.
Bilan des deux derniers jours :
Une bagarre avec armes artisanales en MAH2 sur fond de règlement de compte ethnique. Un collègue blessé au bras avec une exposition au sang en essayant de séparer les protagonistes.
Une agression physique et verbale au QFE : une détenue, déjà très défavorablement connu dans tous les établissements qu’elle a fréquentés, a porté deux violents coups de poings à la mâchoire d’une surveillante.
Une altercation verbale à l’abri famille accueillant les visiteurs se rendant au parloir famille.
Une femme a violemment menacé un personnel de l’AFA et il a fallu l’intervention de personnels pénitentiaires pour empêcher l’agresseur de s’en prendre physiquement à la victime.
Sans compter les extractions pour des urgences médicales, les projections (stupéfiants, manette de console, boissons énergisantes…) et encore des livraisons par drone.
Depuis quelques semaines, la surpopulation carcérale, les tensions ethniques, les malades psychiatriques, les passages de drones et autres projections diverses, les agressions verbales puis physiques ainsi que les dégradations des véhicules du personnel sur le parking démontrent une fois de plus que l’univers carcéral est un monde dangereux et violent.
En parallèle, les effectifs de surveillants et de gradés fondent comme neige… en juillet !
Les conditions de travail se dégradent inévitablement pour les personnels qui subissent ça tout au long de l’année.
Le Syndicat local FO JUSTICE demande le transfert de la détenue qui a agressé et souhaite un prompt rétablissement à la collègue.
Le Syndicat local FO JUSTICE apporte tout son soutien aux personnels qui sont contraints d’exercer leurs missions dans de telles conditions.
Le Syndicat local FO JUSTICE condamne une fois de plus le mode dégradé qui met à mal toute la structure et encore d’avantage les week-end et les nuits !