Le vendredi 31 mars 2023, spontanément en guise de soutien à leur collègue qui s’est fait agressé violemment et lâchement par un déséquilibré du CD3, mais aussi pour dénoncer leurs conditions de travail dégradé et l état humiliant de l établissement, nos camarades du CP de SQF ont fait un mouvement d’ ampleur inédit.
En rappel des faits, en date du jeudi 30 mars, l’agent est appelé par ce détenu instable.
À l’ouverture de la cellule celui-ci lui jette de l’huile bouillante, il sera brûlé aux 1er et 2e degrés aux jambes et à la main!
Le nombre d’agressions ne cesse d’accroître au CP de SQF et tous nos dirigeants le savent mais…
NOUS LUI APPORTONS TOUT NOTRE SOUTIEN ET LUI SOUHAITONS UN TRÈS BON RÉTABLISSEMENT
Un ras le bol collectif, compris et défendu par FO Justice
Contrairement au pseudo «représentant» trop longtemps détaché, qu’il en a oublié la coursive et ses difficultés, quand les conditions ne sont pas maximales, quand les détenus sont de plus en plus violents, quand les agents sont à bout de force…
Après avoir menacé les agents d’abaissement d’échelon et de trentième s’ils ne reprenaient pas clefs, l’empereur de SQF a appelé son SG pour se plaindre de notre représentant adjoint local FOJustice en demandant a ce que qu’il soit sanctionné (nous remercions Emmanuel BAUDIN SG FOJustice d’être intervenu directement)! UNE HONTE VENANT D’UN REPRÉSENTANT DU PERSONNEL.
Camarades, vous avez voté pour son confort personnel et non pour le vôtre !
Néanmoins, FO Justice a pu négocier qu’à votre reprise des clefs vous n’aurez aucune sanction et aucun trentième retenu, que vos revendications légitimes soient entendues et respectées. Une réunion s’est tenue dans l’urgence et de manière improvisée avec le Directeur Interrégional qui a fait le déplacement.
Notre secrétaire locale FO Justice qui était en CA, a choisi de passer sa journée avec ses collègues de coursives en compagnie du régional et 2 permanents FO Justice venus en soutien à nos camarades. En présence d’un agent, nous avons pu évoquer vos doléances que vous nous avez fait parvenir.
Camarades, vous avez été mis de côté sans que personne ne pense aux conditions dans lesquelles vous devez travailler quotidiennement !”