Le mercredi 20 mai dernier, mécontent d’être fouillé et surtout pour tenter de dissimuler son téléphone portable le détenu « E » agressa violemment deux de nos collègues, au genou et à la cheville pour le surveillant et aux côtes pour le premier surveillant. Il sera sanctionné de 30 jours de cellule disciplinaire et en comparution immédiate de 4 mois avec sursis.
Lors de sa sanction disciplinaire ce détenu a continué à nous montrer son mécontentement fissurant le verre sécurité de sa cellule en tapant dessus avec son pied et avec un florilège d’insultes « sale pute », « va niquer ta mère » etc…
Notre direction se souciant peu du statut de victime de nos collègues agressés et préférant satisfaire nos clients n’a pas jugé bon de transférer le détenu « E ».
Ce qui devait arriver arriva, ce vendredi notre collègue surveillant accompagnant un détenu de la maison d’arrêt entend un violent coup dans la porte d’intervention des cheminements MA et CD, il entend les propos suivant : « Et toi gros sac à lunettes tu vas payer à l’extérieur pour ce que tu m’a fait » il reconnaît la personne détenue « E ». Raccompagné par plusieurs surveillants arrivés en renfort ce détenu réitère ses propos.
Le bureau local FORCE OUVRIÈRE félicite le professionnalisme des agents.
Le bureau local FORCE OUVRIÈRE, demande purement et simplement le transfère de toute urgence de ce détenu.
Le bureau local FORCE OUVRIÈRE exige plus de reconnaissances pour le statut de victime.
Le bureau local FORCE OUVRIÈRE,
Aiton, le 3 juillet 2020