La nuit du 09 au 10 avril 2020, fut une nouvelle fois particulièrement agitée et ce par le même acteur que la veille, le détenu B…
Après avoir mis le feu à sa cellule au Quartier Disciplinaire et fait une tentative de suicide dans la journée, à 19h00 il sera extrait à l’hôpital pour effectuer des radios, accompagné d’un gradé, deux surveillants et les forces de l’ordre…
Si le trajet se passe calmement, à l’hôpital c’est une tout autre histoire. Arrivé en chambre sécurisée, le détenu commence à insulter et menacer copieusement le gradé présent.
Puis il se lève de son lit, s’en prend à la vitre donnant sur le bureau, assénant de violents coups de pied, réussissant à la fissurer, puis : il insulte et menace de mort les trois personnels présents. Sur le chemin du scanner, il vocifère en insultant les collègues et l’administration. Le trajet retour se passe plus calmement.
Une fois de retour en chambre sécurisée, il reste calme 2 minutes sur son lit, puis se lève d’un coup et donne encore un coup de pied dans la vitre. Le gradé décide de lui mettre les entraves.
Lors de l’entrée des agents, il se trouve étrangement tranquille sur son lit, une ruse pour mieux préparer un nouveau crachat sur le personnel. La réactivité et le professionnalisme de nos collègues tiennent en échec cette lâche agression.
Non sans mal, ils arrivent à lui mettre les entraves. Lors de leur sortie, il crache sur un agent, le touchant dans le dos.
Il continue les insultes et menaces de mort envers les agents, et s’en prend cette fois à la porte d’entrée de la chambre, donnant 3 coups de tête dans la lucarne vitrée, qui part en éclat touchant le gradé au niveau du front.
Il tente d’ouvrir la porte, mais encore une fois le personnel et l’arrivée de la police appelée en renfort mettent fin à ses intentions.
Il continuera ses insultes et menaces en présence des forces de l’ordre.
LE GRADÉ a eu 1 JOUR ITT Le Syndicat Local FORCE OUVRIÈRE souhaite un prompt rétablissement aux collègues.
Le Syndicat Local FORCE OUVRIÈRE félicite les agents pour leur réactivité et leur professionnalisme, qui ont permis d’éviter une situation bien chaotique.
Le Syndicat Local FORCE OUVRIÈRE exige une sanction pénale.
Le Syndicat Local FORCE OUVRIÈRE réitère sa demande d’hier, à savoir le transfert de ce détenu, afin d’éviter qu’il parvienne à mettre en application le proverbe :
« Jamais 2 sans 3 ».
Le bureau local FORCE OUVRIÈRE,
Bourg-en-Bresse, le 10 avril 2020