Le 03 Mars 2020, pendant la ronde des feux un détenu mineur, a insulté, menacé et craché sur une surveillante de la maison d’arrêt.
Un détenu mineur en manque de tabac, a insulté et menacé une collègue qui lui aurait demandé de stopper ses nuisances.
Le détenu mécontent, crache au travers du bâti de porte et atteint la surveillante en plein visage.
Le premier surveillant avisé du méfait, se rendra dans la cellule et se contentera de retirer le manche à balai afin d’éviter qu’il ne se blesse et tout cela sans aucun recadrage, laissant au détenu le doux plaisir de s’endormir en songeant qu’à Moulins, on crache sur le bleu en toute impunité…
Au matin et en solidarité envers leur collègue, l’équipe de nuit a refusé de quitter l’établissement et l’équipe du matin a retardé sa prise de service pour dénoncer les agressions quotidiennes que subissent les agents et le laxisme dans les réponses de l’administration.
La chef de détention refuse de venir dans un premier temps faire face au désarroi des surveillants, une réalité qu’elle ignore ou qu’elle refuse sciemment de reconnaître depuis son confortable bureau.
S’en suit l’arrivée de la DCP, celle-ci n’a trouvé que seul reproche à faire aux gradés présents de ne pas avoir menacé les agents de trentièmes, la nouvelle arme fatale de l’ AP.
Madame la DCP, votre réaction démontre encore que vos menaces sont bien plus crédibles que votre soutien pour vos agents qui regagneront leurs foyers avec un protocole médical que vous savez lourd a supporter…
Les surveillants n’ont pas besoin de se faire cracher dessus par les détenus l’AP le fait déjà très bien.
Le bureau local Force Ouvrière félicite l’élan de solidarité des surveillants envers cette collègue.
Le bureau local FO RCE OUVRIÈRE,
Moulins, le 4 mars 2020