Mardi 3 décembre, la journée à été plus que mouvementée, avec trois incidents dont deux qui auraient pu être évité.
Le premier se déroule au pôle socio, vers 9H30 malgré avoir été sollicité et motivé à de nombreuses reprises par l’éducatrice le mineur refuse de se rendre à son cours.
Merci à la directrice de l’éducation nationale, qui remet en doute le travail du binôme, qui non satisfaite de la réponse du mineur, ira jusqu’à se déplacer à la cellule du mineur pour tenter une énième fois de le motiver, qui finira par s’y rendre.
Résultat des courses à peine arrivé en cours, le mineur attaque violemment son codétenu présent en cours. L’alarme sera alors déclenchée, le cours perturbé.
Un agent sera blessé lors de l’ intervention. Et le mineur agresseur finira au quartier disciplinaire.
De plus il sera dit aux agents qu’étant donné qu’il passe un examen le placement au quartier disciplinaire n’est pas envisageable.Évidement le
« CFG » passe avant notre sécurité. Et comme si cela n’était pas suffisant un agent se verra dire de retourner sur son unité avec mépris.
Un peu plus tard à 11h45, une bagarre entre détenu éclate sur unité de vie, aucun mineur ne sera placé au quartier disciplinaire. mais cela ne s’ arrête pas là, plus tard,lors de la ronde des feux un des protagonistes, refuse de déboucher son œilleton et lors de l’ouverture de sa cellule, tentera de bousculer les surveillants.
Encore un incident qui aurait put être évité avec un placement au quartier disciplinaire le matin même.
Depuis plus d’un mois il y a une montée de la violence.
Les agents sont de plus en plus inquiets et sentent bien que nous sommes en train de perdre la main sur la détention.
Le bureau local FO RCE OUVRIÈRE, condamne ces actes de violence et demande plus de fermeté dans les décisions prises par l’administration
Le bureau local FO RCE OUVRIÈRE,
Meyzieu, le 6 décembre 2019