Mardi 16 juillet 2019, une page entière consacrée au Centre Pénitentiaire de Riom est parue dans le quotidien local La Montagne pour faire un point suite à l’intronisation de la nouvelle Directrice, 3 ans après l’ouverture de l’établissement.
« Il n’y a eu que deux agressions graves en 2018 à savoir des gifles […] Une agression verbale est toujours une agression de trop mais ça fait […] parti de la gestion de la détention. »
Lire ceci alors qu’un collègue a passé sa matinée aux urgences la veille et a quitté la détention avec une arcade éclatée suite à un coup de poing d’un détenu, fait grincer des dents !
Notre devoir est de rappeler à la Direction les événements qui se sont déroulés sur un an : on vous fait cadeau des jours d’ITT et des agents toujours en accident du travail.
– 20 juin 2018 : un surveillant reçoit 3 coups de poing au visage
– 27 décembre 2018 : un surveillant reçoit une claque
– 29 décembre 2018: un surveillant reçoit un coup de poing devant chez lui
– 30 décembre 2018 : un surveillant se fait cracher dessus au QD
– 3 janvier 2019 : un agent reçoit un coup de poing au niveau du torse
– 28 mars 2019 : une surveillante reçoit un coup à la tête
– 3 mai 2019 : une surveillante entraînée dans une cellule
– 15 juillet 2019 : un surveillant reçoit un coup de poing au visage au QD
Le reste de l’article cite la réinsertion et le module de respect. Même si on a bien compris que la communication de l’établissement se faisait par rapport à ce fonctionnement, il ne faudrait pas oublier les autres bâtiments de détention.
On lit par ailleurs que l‘établissement n’est pas, dans l’ensemble, en surpopulation mais la direction installe 30 lits supplémentaires et en commande 30 autres pour les MAH.
Et pour finir que la prison n’est pas conçue pour des détenus radicalisés. On le savait mais cela n’empêche pas d’en recevoir !!
Le bureau local FO RCE OUVRIÈRE, Riom, le 17 juillet 2019