On peut considérer que finalement la trouvaille des agents du PCI de la maison centrale lors du parloir du dimanche 15 avril aura été un mal pour un bien. Depuis le temps qu’une telle fouille n’avait pas été réalisée, ça ne pouvait pas faire de mal.
Cette fois notre Direction a été réactive, ERIS mobilisée le dimanche en question, puis de nouveau le jeudi suivant pour une fouille ciblée pour terminer par une fouille de plus grande ampleur mercredi 25 avril avec deux compagnies d’ERIS aidées par des agents venus d’autres établissements pénitentiaires. Il faut quand même dire qu’il y avait matière à demander une telle mobilisation, la découverte d’une munition dans le manteau d’une visiteuse lors d’un parloir ayant de quoi inquiéter les collègues.
Au final, aucune découverte qui, dirons-nous, change de l’ordinaire Des téléphones, des clés USB. Tout ça pour ça dirons peut-être certains.
Mais il fallait le faire et nous disons que cela aura au moins pour conséquence de rassurer un peu les agents, très inquiets à juste titre qu’une arme puisse éventuellement se trouver en détention. Non pas que le danger soit définitivement écarté mais bon Et puis ne boudons pas notre plaisir d’avoir rappelé à nos chers usagers du service public qu’ils ne sont pas tout à fait chez eux en prison
Alors que nous pouvions craindre une réaction solidaire des détenus face à un regain d’autorité auquel ils sont toujours réfractaires et à tout ce qui vient perturber leur quotidien, les différentes fouilles se sont globalement bien passées hormis deux ou trois détenus qui ont voulu faire les coqs mais qui ont rapidement atterri au quartier.
Nous sommes satisfaits d’avoir été entendus sur nos demandes de transferts du détenu à l’origine de ces fouilles et des détenus logés dans des cellules que les chiens avaient marquées la semaine dernière.
Aussi, le bureau Force Ouvrière félicite l’ensemble des agents qui ont participé à cette fouille de grande ampleur.