Ce n’est rien de dire que nous avons évité le pire !
Dimanche après-midi, un détenu mécontent de ne pas avoir eu de tabac a décidé quand même de se remplir les poumons d’une bonne odeur de fumée en mettant le feu à sa cellule.
Mais cette fumée là aurait pu lui être beaucoup plus rapidement fatale que celle du tabac sans l’intervention efficace (une nouvelle fois) des agents.
Il va de soi que nous demandons à ce que des mesures soient prises à l’encontre de ce détenu.
Il doit partir (en espérant ne pas en toucher un autre du même acabit…) mais nous pensons que ce genre d’individu a plus sa place dans un hôpital psychiatrique que dans une prison, parce que pour mettre sa vie en danger pour du tabac, il faut vraiment ne pas avoir la lumière à tous les étages…
Malheureusement pour notre profession, nous allons être à l’avenir confrontés de plus en plus à des dégénérés de ce type. La pénitentiaire change paraît-il…
Entre ceux qui mettent le feu à leur cellule pour du tabac et ceux qui se coupent parce-qu’ils n’ont pas de travail, nous ne pouvons qu’adresser nos félicitation aux agents d’avoir su jusqu’à présent éviter le pire.
Essayons de terminer tout de même sur une note d’humour… Effectivement dans ces conditions, la campagne de recrutement de l’Administration Pénitentiaire prend tout son sens. Quelle société peut se passer de nous ?…