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Un message de soutien à Jason de la 193ème et à Wilfried, deux agents de Fleury-Mérogis une fois de plus lâchement agressés. Le début de l’histoire est des plus banales, comme bien souvent cela se passe à l’ouverture…

 

Le mardi 20 février, c’est d’abord au tour de Jason de se faire sauter dessus par un détenu qui tente de l’étrangler. Dans la bagarre, l’agent a la main cassée et se voit opérer le lendemain. Inutile de dire ce qui lui passe par la tête les nuits suivantes quand un dégénéré vous saute dessus sans que vous vous y attendiez…

 

Le mercredi 21 à 14h30, c’est Wilfried qui va subir la folie d’un autre « usager du service public » à qui il faut donner une 2ème chance (voire une 3ème, une 4ème…) afin de le réinsérer dans la société… Bref… Un grand coup de lame au visage de la tempe au menton. Oui, du beau travail d’ordure ! Opération immédiate pour une reconstruction faciale avec une lourde anesthésie puisqu’il était encore en salle de réveil ce matin. Marqué à vie ! Qui est le prochain ? Vivement que nous ayons nos nouvelles chaussures afin de pouvoir esquiver ce genre d’attaque… A ce propos, ceux qui pensaient avoir des véritables « Magnum » en seront pour leurs frais puisque nous venons d’apprendre que l’Administration vient de faire livrer des machines (CP de Perpignan) à environ 6000 euros pièce pour fabriquer des nouvelles chaussures. Elles seront donc toujours fabriquées par les détenus.

 

Deux tentatives d’assassinat en deux jours, ce matin dès 6h00, Fleury-Mérogis était à nouveau bloquée.

 

Par contre une question nous tarabuste… Cet agent qui se retrouve aujourd’hui avec le visage lacéré et qui a participé aux blocages pour dénoncer l’insécurité de son quotidien, sera-t-il sanctionné des retenues sur salaire ? Si oui, ce serait un sacré comble. Si non, alors il serait le 1er agent a bénéficier de la fameuse prime à l’agression que l’Administration nous proposait. Nous attendons avec impatience la réponse de notre Ministre…

 

Nous terminerons par une constatation ; les agriculteurs (idem pour les routiers) qui déversent quelques camions de fumier et de bouses et les voilà reçus non pas par leur Ministre de tutelle mais par le Président de la République lui-même. Il est navrant de constater que dans ce pays, les salariés quels qui soient, ne soient écoutés et pris en considération que si leur pouvoir de nuisance envers le gouvernement est grand.

 

A méditer…